Kungfu Nomade : La Posture

Kungfu Nomade : La Posture

La posture

Notre corps c’est notre vaisseau, adopter une bonne posture c’est prendre le contrôle de la navigation.

Rien de mieux qu’un animal pour nous apprendre à nous tenir et à nous déplacer. Les animaux eux ne réfléchissent pas et ne sont pas contraint par un environnement inadapté. Leur corps est en permanence leur allié, que ce soit pour manger, chasser, se déplacer, porter quelque chose et même dormir. Toute ces activités nous les faisons nous aussi. Remplaçons chasser par nos activités physiques et sportives.

Suspendons un squelette par le sommet du crâne comme le fait si souvent un médecin dans son cabinet ou un professeur de SVT dans sa salle de classe, attiré par la gravité mais retenu en son sommet, le squelette s’étend et prend alors sa forme la plus naturelle. En continuant à le soutenir par le haut du crâne, abaissons le jusqu’à ce que ses pied atteignent le sol, en premier se sont ses orteils qui le toucheront, puis le reste du pied se déroule jusqu’au talon. Continuons à descendre légèrement et ce sont les genoux qui commencent à se plier.

Jusqu’ici, ni le bassin, ni la colonne vertébrale ni le crâne ne sont sortis de leur axe et continuent d’être à la fois attirés par la gravité et retenus par le ce fil imaginaire venu du ciel. 

Le squelette tiens debout et n’étant qu’un simple squelette ne ressentira jamais ni tension ni douleur 

Si l’on observe le squelette de profil à cet instant, nous remarquerons qu’il se tient droit, que l’emplacement des ses oreilles, ses épaules, ses hanches et le centre de ses pieds sont alignés, parfaitement perpendiculaire au sol.

De haut en bas la colonne est étirée, aucune pression n’est mise entre ses disque, le menton est au plus bas et le coccyx se cache entre les jambes.

Maintenant ajoutons des organes, des muscles, des tendons, des nerfs, de la peau et tout ce qui constitue un corps humain.

Ce que nous allons chercher en premier, comme le ferai un bébé sur le point de faire ses premier pas s’est de nous redresser, c’est ce fil invisible qui connecte le ciel à sommet de notre crâne.

Puis pour pouvoir tenir debout, nous n’avons besoin ni de nos muscles, ni de notre cerveau, simplement de trouver notre point d’équilibre. Notre centre de masse. Notre noyau interne.

C’est lui qui nous fait bouger et le reste du corps ne fait que suivre.

Si la tête penche en avant on tombe en avant, si les jambes partent les premières on se retrouve assis sur notre derrière. Si les jambes sont complètement tendus, chaque pas est incertain.

Bien se tenir signifie permettre à son corps d’adopter la position qu’il prendrai naturellement si il n’avait aucune contrainte.

Si notre esprit n’était pas détaché de notre corps à agir de manière désordonnée.

Le corps est la seule et unique machine que nous ayons pour mener à bien chaque action du quotidien, bien se tenir est un premier pas pour que ce corps ne nous empêche jamais de faire ce que nous avons décidé.

Bien se tenir c’est alors trouver le moyen de ne pas s’infliger de douleur inutile, de créer des tensions ou de se bloquer soi même.

Par un principe de tensiégrité, le corps se suffit à lui même. Les squelettes n’a alors besoin que de notre volonté propre pour se mouvoir. Les muscles, les tendons, etc ne sont là qu’en soutiens mais ce ne sont pas eux qui sont maitre du mouvement.

Mais chaque fois que nous prenons une position qui n’est pas naturelle, où l’on se tiens nous même droit, entre l’équilibre, le maintient et la gravité, le corps cherche à compenser.

Les muscles, tendons et autres acteurs entre alors en scène par obligation, pour justement maintenir ce corps qui ne peux le faire par lui même. Ils deviennent maitre du mouvement, le squelette et tout le reste de notre système interne ne peux que suivre, impuissant.

C’est dans ces moment là que les tensions qui ne devraient n’être que temporaire se figent. Le corps n’a alors plus d’instant de détente, vu que tout est tendu dans un secteur, voir plusieurs. Les os s’entassent, les muscles chauffent, les tendons tirent et la position devient insupportable. Alors nous adoptons une nouvelles position, temporaire pour éviter de ressentir toute cette gène qui deviendra vite douleur. Le corps prend alors de nouvelles habitudes et une position naturelle deviens une position douloureuse et la nouvelle position se construit sur une base de tensions, ce qui signifie quel sera alors de plus en plus difficile de se détendre. Et donc de se reposer et donc de gagner de l’énergie et donc d’aborder chaque nouvelle journée en étant au maximum de son potentiel.

Adopter une bonne posture c’est également permettre à tout son système interne, à tout ses organes de trouver leur propre confort, leur espace de vie pour que eux aussi ne soit pas soumis à d’inutiles tensions ou pressions. Pour que les poumons puissent emmagasiner un maximum d’oxygène, pour que le sang circule sans encombre, pour que la digestion soit agréable, etc.

C’est également permettre à son cerveau d’être correctement alimenté, à ses sens de fonctionner au mieux.

Chaque tensions que l’on crée en nous à une plusieurs conséquences. Un noeud qui se forme à cause d’un mauvais mouvement, une douleur, un bloquage sont tous des freins à la circulation du sang, de l’oxygène, de l’information.

Ils sont tous synonymes de baisse d’énergie.

Physiquement ont ressens de la douleur, ont est donc affecté émotionnellement, plus facilement stressé, en colère, à bout de nerf, impatient. Et puis c’est la concentration qui est atteinte, la mémoire, l’attention. Et puis notre rapport avec le monde extérieur et avec les autres est lui aussi atteint.

Prenez une grande pierre plate ou un objet ressemblant que vous ne risquez pas de casser et poser le sur votre tête. Maintenant partez pour une promenade sans le faire tomber.

  

Au quotidien, adopter une bonne posture c’est étirer sa colonne en se connectant au plafond ou au ciel par le crâne, en laissant tomber ses épaules, assoir son bassin et enfin enfoncer ses pieds dans le sol. Tout ce travail passe par l’esprit et l’intention que vous donner à cette position.

Imaginez vous comme un.e danseure.se de ballet, élégant, léger, aux mouvements plein de grâce, en contrôle de son corps, de son équilibre et de ses mouvements. 

Assis à table à l’heure du repas, on s’encre dans sa chaise, on relâche les jambes et on s’étire vers le haut.

Debout à attendre le bus, à faire la queue, à faire la cuisine, au téléphone ou en se brossant les dents, on a le temps de se concentrer sur notre posture pour qu’elle ne nous gène pas, pour ne pas avoir à en changer toute les deux minutes, à basculer sur un pied puis l’autre, a n’avoir qu’une envie, celle de s’assoir.

Pour les efforts physique, la base est la même. Utiliser ce principe en mouvement demande plus d’entrainement et sera le thème d’un autre article.

Quand au repos, se laisser s’enfoncer dans son matelas, de la tête au pied,

Une manière très simple de se rendre compte si l’on a une bonne posture ou non, il suffit de toucher son corps. Si un muscle ou un tendon est dur, rigide et très tendu alors que vous n’êtes pas en plein effort physique c’est que votre posture n’est pas idéale.

Votre nuque est raide, ranger votre menton près de votre gorge, étiré l’arrière de votre tête vers le haut. Et replacer vos épaules dans leur accoudoir naturel, utiliser vos omoplate pour les soutenir plutôt que de réduire l’écart entre elles et vos oreilles. Faite le long cou.

Votre dos vous fait mal, les muscles qui entourent la colonne sont dur comme du béton, grandissez vous, créer de l’espace être chaque vertèbre.

Vous avez mal aux genoux, arrêtez de tendre les jambes tout le temps et laissez les se détendre. 

Visualiser un élastique, tenez le par deux extrémités. Trois positions sont possibles.

1 vos mains sont très proches l’une de l’autre.

2 vos mains sont éloignées de telle manière à ce que l’élastique soit droit, plat, si bien que si l’on décidai d’y poser un petit cailloux, celui-ci ne tomberai pas et l’élastique resterai droit, plat.

3 vos mains s’écarte au maximum, l’élastique est alors sous tension et chaque millimètre peux être celui qui le fera craquer.

La position 1 c’est notre position au repos, lorsque nous sommes dans notre lit et que le corps peux faire la guimauve.

La position numéro 3 c’est lorsque nous sommes au milieu d’un effort physique intense, le contrôle, la retenue, une bonne connaissance de votre corps et de longues heures d’entraînement vous permettront de ne pas laisser l’élastique craquer.

La position 2 est notre posture idéale. Celle qui ne nécessite aucun effort et qui n’engendre aucune tension. Qui nous permet de tout supporter sans faillir.

Si une telle position n’est pas agréable alors il nous faut retrouver cette sensation. Si elle n’est pas naturelle alors il nous faut y penser sans cesse jusqu’à ce qu’elle le soit.

Et dans le mouvement il faut redoubler d’attention car ce sont les distraction de l’esprit ou du monde extérieur qui nous écarte de ce chemin de bien être.

Avoir mal, ressentir une tension, ne signifie pas qu’il faut trouver une position pour ne pas avoir mal, c’est un signal pour justement trouver comment faire disparaitre cette tensions pour que le corps puisse retrouver sa position naturelle.

Notre société n’a pas été construite en prenant le bien être en compte. Il faut donc le trouver par soit même.

Les sièges, les canapé, les tables, les transport en commun, rien n’est fait pour nous mettre dans des positions naturelles et dépourvus de tensions.

Se tenir le fessiers en arrière empêche au ventre de se gonfler pendant la prise d’air.

Tirer les épaules en arrière de manière volontaire ou les laisser tomber en avant créera un creux ou arquera la colonne vertébrale.

Si vous essayer de vous coller à un mur, les jambes légèrement fléchies, passer votre main dans le bas de votre dos et voyez si elle à l’espace de passer. Si oui alors étirer votre colonne vers le bas, comme si votre coccyx voulais descendre et rejoindre votre nombril.

Sentez également vos épaules, empêchent t’elles votre colonne de toucher le mur.

posté par Tonys le 24 November 2022 - 18h22

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