Kungfu Nomade : La Respiration

La respiration

C'est l'air qui circule en nous qui nous permet d'avancer. Arrêter de respirer c'est mourir.

Respirer est la première et la dernière chose que nous faisons dans ce monde.

C’est l’action que nous répétons le plus dans notre vie toute entière.

Et pourtant nous avons tendance à mal le faire et à prendre cette action pour acquise.

Sans réaliser que l’efficacité de notre respiration à une influence direct sur notre santé physique, émotionnelle et mentale et qu’il est l’une de nos sources d’énergie.

Lors de nos premier jours, mois de vie, alors que que le monde physique, matériel et émotionnel ne nous à pas touché, qu’aucune contrainte n’existe, nous respirons naturellement et cet acte à lui seul nous suffit à nous sentir bien. Ajouter à cela l’énergie du lait maternel et l’amour des parents et le bébé est en paix.

Il nous est possible de retrouver cet état.

La respiration est un acte inconscient, pour autant nous avons le pouvoir d’inconsciemment bien le faire si le corps s’y est d’abord consciemment entrainé.

Comment :

Inspirer par le nez, laisser son ventre gonflé plutôt que son torse.

Les cycle de respiration (inspiration + expiration) doivent être :

• Long (plusieurs secondes pour inspirer un maximum d’oxygène et expirer un maximum de dioxyde de carbone)
• Profond (pour que l’oxygène inspirer puisse atteindre chaque partie du corps, chaque veine, tissus, cavités et que tout le dioxyde de carbone puisse en sortir et que rien ne stagne ou s’entasse)
• Lent (cela permet de ne pas forcer et donc de ne pas risquer d’endommager les organes et le fonctionnement interne du corps et de plus de ne pas ajouter de nouvelle tensions mais bien d’en libérer)
• Silencieux (cela permet de toujours garder un bout de son esprit connecter à sa respiration, un cycle bruyant ne sera pas un cycle doux. Il sera de plus cause de stress pour vous ou votre environnement)
• Calme (que l’esprit ne s’attache pas à contrôler la respiration mais simplement à la suivre)
• Régulier (pour que le corps trouve son équilibre et pouvoir enfin détacher son regard de cet exercice vital)

Inspirer par le nez permet de réchauffer et de filtrer l’air qui rentre. Cela permet aussi de rallonger le cycle. Pour une même quantité d’air inspiré, le cycle est bien plus court lorsque l’air passe par la bouche.

Laisser sa cavité abdominal et non sa cavité thoracique se remplir et se gonfler lorsque vous inspirer permet un remplissage et une vidange complète des poumons lors de chaque cycle respiratoire. Pour que tout le dioxyde de carbon soit expulsé et qu’il n’en reste plus et pour se remplir de plus d’oxygène à chaque inspiration.

Cela permet également de masser vos organes interne par ces actions légère de compression et de décompression, leur permettant longévité et bien être.

Avoir un corps bien oxygéné c’est avoir un corps plein d’énergie. C’est valable pour les muscles qui ont besoin de cet oxygène pour fonctionner au mieux de leur capacités voir même de les dépasser. Lors d’un exercice physique, si l’oxygène stagne, l’énergie reste immobile, le muscle tendu sans oxygène frais pour l’alimenter deviendra faible et sera dans une situation à risque. C’est cette bonne respiration et son équilibre qui permettront aux muscles de remplir complètement leur rôle.

Il suffit de voir un boxeur respirer pendant son combat, expirer pour donner plus de puissance à ses coups, ne jamais perdre le rythme.Si il est essoufflé le premier il perd.

Ou une femme sur le point d’accoucher, à qui l’on demande de respirer calmement, pis d’accumuler en accélérant mais dans un rythme régulier puis de tout relâcher pour se donner le plus d’énergie possible et ne pas s’écrouler de fatigue.

Les émotions négatives qui nous envahissent ont toute pour effet d’accélérer ou d’obstruer notre respiration.

L’inverse est tout aussi vrai.

Retrouver une respiration consciente et sereine comme décrite au-dessus permet aux émotions négatives de rester sous votre contrôle et non l’inverse. Cela permet dans un même temps d’en diminuer la force et de limiter voir annuler les dégâts que cela peux engendrer pour le corps comme pour l’esprit.

En respirant à l’intérieur de vos émotions vous apprenez à les connaitre, reconnaitre et donc à les comprendre et à les contrôler. Très vite l’énergie positive de l’oxygène transformera tout ce qui est négatives dans ces émotions.

Le stress, l’anxiété, la colère, la tristesse, la solitude, la peur, la douleur, la honte, la frustration, la jalousie, … pourront se transformer en joie, en compassion, en challenge, en excitation.

De la manière que pour le corps, c’est également le cas pour le cerveau qui bien oxygéné et libéré des tensions liées à l’accumulation de CO2 et/ou au manque d’O2 permettra une bien meilleure maitrise de soi, de sa concentration, une meilleur mémoire, de meilleurs capacités d’analyse, de réflexions.

Avec de l’oxygène frais, renouveler et abondant, l’esprit peux y voir clair, les problèmes trouvent leur solutions. Manquer d’oxygène c’est comme créer une brume permanente dans son esprit.

Il fait chaud, les pensées sont en trop grand nombre et plus rien n’a de sens.

L’oxygène nettoie tout ce qu’il touche. Le laisser passer c’est y voir clair.

Bien respirer c’est créer de l’espace et l’espace est la la base de toute chose. Du mouvement, de l’énergie, de l’équilibre

Bien respirer c’est la première étapes pour être en bonne santé, pour éliminer les tensions, les bloquages, les douleurs,

Bien respirer permet de trouver le calme, la tranquillité et d’être détendu et par conséquent permet une meilleur utilisation de ses ressources.

Il existe de nombreuses technique, de nombreux style liés aux pratiques respiratoire et ce depuis des milliers d’année, du TaiJi et du QiGong en passant pas le Yoga et le Zen. Sur la surface entière de la planète, depuis que l’homme à pris conscience de sa capacité d’évolution il travail sur sa respiration.

Réussir à maintenir un rythme lent et des respirations profondes lors des tâches mécanique de la journée, lors d'activités sportives, lors de discussion importante ou à n'importe quel autre moment de la journée relève de l'entrainement. Pour y parvenir il faut y attacher une partie de conscience, une petite voix qui nous enverra le même message tout au long de la journée, tout les jours jusqu'à ce que cela devienne naturel « regarde toi respirer »

C'est la clé vers une utilisation optimum et sans risque de notre corps. C’est la première ligne de défense contre la maladie, les tensions, les bouleversement émotionnels.

L’accès à l’instant présent et à l'entièreté de nos capacités. La redécouverte des possibilités qui nous sont offertes.

Le plus simple au début est peux-être de se trouver une sorte de marqueur comme par exemple poser sa main gauche (lorsqu’on est droitier) sur son ventre pour que l’action provoque la penser. Toucher votre ventre mille fois par jour si vous le pouvez.

C’est un travail très éprouvant, il vous faudra beaucoup de discipline et une très forte motivation, car la seule manière de parvenir à reprendre de bonne habitudes de respiration est d’y penser tout le temps. Cela ne coute pas de temps au reste de vos tâche mais c’est tout de même un travail intense qui vous demandera d’y être dévoué au maximum.

Et comme tout autre entrainement, nous pouvons toujours progresser. Il est possible de n’y penser qu’une fois par jour au début, ou deux ou trois. L’important c’est d’essayer de faire mieux. Pour soi, pour son bien être et celui de ceux qui nous entoure.

Il n’y a pas d’échec. Chaque effort amène à des résultats. Qu’ils soient visible ou non, ils sont là.

Pourquoi dit t-on qu'il y a du kung-fu dans chaque chose, car chaque chose peux se faire de deux manière. Et l'une des deux implique un contrôle de la respiration, une attention aux détails de notre propre corps et de ce qui l'entoure, une compréhension de la mécanique du monde.

Chaque tâche deviens alors facile et nous permet une amélioration dans la tâche suivante. Tout ce connecte et tout deviens possible. Il n'y a plus de limite.                      

La principale erreur à ne pas commettre est de modifier son rythme respiratoire sans en avoir le contrôle.

Cela arrive malheureusement très fréquemment.

Nous avons pris l'habitude de couper notre respiration lorsque quelque chose deviens trop difficile, un effort physique par exemple ou lorsque l’on cherche quelque chose, lorsque l’on fait appel à l’un de nos sens intensément, ou à notre concentration,

Ou de l'accélérer pensant que c'est ce nouveau rythme qui nous permettra cet effort supplémentaire. Et alors que nous sommes presque à bout de souffle ou en manque total d’oxygène, le rythme s’accélère encore plus comme pour rattraper le manque plutôt que de chercher à retrouver une respiration lente et profonde pour alimenter le corps tout entier et réduire le rythme cardiaque qui offrira le même type de circulation au sang et à tout ce qu’il contient.

Être essoufflé signifie ne pas avoir assez d’oxygène, ce qui signifie ne pas pouvoir utiliser ses capacités, ce qui signifie créer des troubles ce qui créera de la souffrance.